Les Européens prêts pour le “vieillissement actif", selon l'Eurobaromètre

Par - Le 01 février 2012.

Dans le cadre de l'Année européenne du vieillissement actif et de la solidarité intergénérationnelle qui vient de s'ouvrir, la commission emploi du Parlement européen a présenté, le 13 janvier dernier, une nouvelle enquête de l'Eurobaromètre.

À l'en croire, plus de 60 % des Européens estiment que l'on devrait “être autorisé à travailler après l'âge de la retraite", et même un tiers “voudraient travailler plus longtemps". Du reste, 42 % des Européens (interrogés) pensent “être capables d'accomplir leur tâche actuelle au-delà de l'âge de 65 ans", tandis qu'à l'inverse, 17 %, estiment qu'ils ne “pourront pas continuer jusqu'à 60 ans". Enfin, pour près des deux tiers, “l'idée de combiner un emploi à temps partiel et une retraite partielle apparaît plus intéressante qu'une retraite à part entière", souligne l'Eurobaromètre.

L'Année européenne du vieillissement actif et de la solidarité intergénérationnelle est composé de trois volets (“Vieillissement actif au travail", “Participation à la société", “Vie autonome"). Concernant le travail, son objectif est d'inciter les travailleurs âgés à rester sur le marché de l'emploi plus longtemps, ce qui implique d'adapter les conditions de travail, de mettre leurs compétences à niveau, et aussi de réviser les systèmes de prélèvements fiscaux et de prestations sociales.

Le commissaire européen à l'emploi, aux affaires sociales et à l'inclusion, László Andor, s'est déclaré “persuadé que l'Année européenne jouera le rôle d'un déclic incitant les citoyens, les parties prenantes et les décideurs à agir en faveur du vieillissement actif et à aborder les problèmes du vieillissement de manière positive".