Interim - “Une bonne solution en attendant de trouver un travail..."

Le Prisme a présenté son étude annuelle intitulée “Regards croisés sur l'intérim en France et en Europe", qui dresse un panorama croisé des représentations et des opinions des intérimaires, un an après leur entrée en intérim.

Ils commencent en moyenne à l'âge de 24 ans, la plupart après une période de chômage, les étudiants et les diplômés étant davantage concernés. L'étude observe une tendance à la baisse en 2011 de l'expérience en CDD avant leur entrée en intérim. En période de crise, l'étude souligne que la motivation est “une logique pragmatique" : 27 % estiment qu'il permet d'acquérir une première expérience professionnelle et 22 % de diversifier leurs expériences, 18 % pensent que l'intérim est une passerelle vers l'emploi durable dans l'entreprise dans laquelle ils effectuent leur mission. Un an après cette mission, la plupart travaillent, mais toujours en intérim (45 % d'entre eux), 12 % ayant obtenu un CDI et 10 % un CDD.

À noter, les intérimaires perçoivent très positivement les formations reçues dans le cadre de leur mission, puisque 72 % affirment qu'elles leur ont permis d'évoluer dans leur mission, 83 % d'acquérir de nouvelles compétences et 58 % d'obtenir un diplôme ou une qualification utiles à leur carrière. Un intérim perçu comme un levier de professionnalisation.

Professionnels de l'intérim, services et métiers de l'emploi. Cette organisation d'employeurs regroupe plus de 600 entreprises, qui représentent 90 % du chiffre d'affaires de la profession.