Languedoc-Roussillon - “Très impliqués", les partenaires sociaux signent le CPRDFP
Par Marine Miller - Le 16 avril 2012.
Béatrice Négrier, vice-présidente en charge de la formation professionnelle et de l'apprentissage de la Région Languedoc Roussillon, s'en félicite : “Notre contrat de plan régional de développement de la formation professionnelle a été élaboré dans un esprit constructif avec les partenaires sociaux et les divers représentants de l'État."
Le CPRDFP a été conclu mi-mars, et comme le souligne la vice-présidente, “la loi du 24 novembre prévoit que les partenaires sociaux peuvent signer". Le Medef, la CGPME et l'UPA, ainsi que FO, la CFE-CGC, la CFTC et l'Unsa ont paraphé le document. “Les organisations syndicales qui n'ont pas signé ce texte ne font qu'appliquer des consignes reçues au niveau national, ce ne sont pas les orientations du contrat de plan qui font débat", précise Béatrice Négrier. Une des explications, selon elle, vient du fait que les représentants des employeurs et des salariés “sont très actifs dans la région. Leur implication a été forte lors de l'élaboration du CPRDFP".
Du concret, donc. Parmi les priorités de ce CPRDFP : “Les jeunes sans qualification, le développement de l'accueil, l'information et l'orientation, les formations qualifiantes et diplômantes", liste Béatrice Négrier. Ces points constituaient déjà les orientations de l'ancien plan, “mais ici, nous avons affiné notre travail après un long diagnostic dans les territoires. Chaque fiche action du CPRDFP est très concrète". Rappelant que neuf Écoles de la deuxième chance se situent en Languedoc-Roussillon, la vice-présidente affirme ne pas attendre de l'État des “moyens". L'objectif de la Région est bien d'élever le niveau de qualification des jeunes. Avec un budget de 220 millions d'euros pour 2012, la dépense formation de la Région reste stable par rapport à celle de l'année dernière.
Le CPRDFP est conjointement signé par la Région (représentée par son président), l'État (représenté par le préfet de région), et les autorités académiques après consultation des Conseils généraux. Une fois voté, il vaut pour toute la durée du mandat régional, soit jusqu'en 2014.