Métallurgie : l'essor de l'industrie via le développement des compétences

Par - Le 16 mars 2012.

L'UIMM (Union des industries et métiers de la métallurgie) a formulé plusieurs propositions qu'elles a présentées en février dernier dans un “Pacte social pour une industrie compétitive". Il s'agit pour l'organisation patronale de contribuer au débat public et de poser des thèmes de négociation dès l'installation de la prochaine majorité.

Ces propositions “sont à prendre dans leur ensemble" sans les isoler, au risque de “perdre de vue l'équilibre général de la contribution", prévient l'UIMM. Le Pacte comporte quatre contributions : “Préparer les compétences nécessaires à l'essor de l'industrie", “Moderniser le marché du travail", “Améliorer la qualité et l'efficacité du dialogue social", et “Réviser le financement de la protection sociale". Dans la première, l'UIMM souligne : “Une nouvelle politique de compétences naîtra d'un effort coordonné entre le système éducatif, les branches professionnelles et les Régions." Parmi les mesures correspondantes figure la “promotion systématique" des entreprises et métiers industriels auprès des prescripteurs de l'orientation des jeunes que sont le corps enseignant, les acteurs du service public de l'emploi et les conseillers orientation. Mais aussi la poursuite du développement des liens entre l'école et l'entreprise, le “renforcement de l'attractivité de l'alternance" auprès des jeunes et des PME, qui passera par un “redéploiement des moyens".

Concernant la modernisation du marché du travail, deuxième “contribution" du Pacte, l'organisation patronale estime que “l'évolution des parcours de vie, des parcours professionnels et des rythmes de conjoncture plus courts et plus incertains qu'auparavant nécessite de trouver un meilleur équilibre entre la sécurisation des mobilités et transitions professionnelles des salariés et l'assouplissement du cadre juridique des entreprises dans la gestion de leurs ressources humaines". L'UIMM se déclare favorable aux dispositifs préventifs visant à préserver l'emploi, à un encadrement juridique plus adapté de la gestion de l'emploi des entreprises, et à une “mutualisation du reclassement externe" pour les PME.