2 500 jeunes recrutés en emplois d'avenir dans la branche
Par Claire Padych - Le 01 décembre 2013.
Mettre en oeuvre 8 000 parcours de formation
liés aux emplois d'avenir à la fin 2014,
tel est le pari d'Unifaf. Une enquête montre
que cet engagement pris en mars dernier
est en passe de se réaliser : 1 100 associations
ont recruté au premier semestre, et
2 500 envisagent de le faire dans l'année
qui vient.
Les plus grandes structures ont majoritairement
sauté le pas (35 % d'associations de
250 salariés et plus et 27 % d'employeurs
de 50 à 249 salariés) ou projettent de recruter
dans les six mois à venir (pour 25 %
d'associations de 250 salariés et plus).
À l'inverse, 78 % des structures de moins
de 10 salariés et 74 % de celles de moins
de 50 personnes indiquaient qu'elles ne
souhaitaient pas signer de contrats d'avenir.
Parmi les demandes d'appui provenant
des employeurs ayant embauché des
emplois d'avenir, “effectuer les démarches
administratives" arrive en tête, suivi de la
demande de conseils pour définir les parcours
de formation (15 %).
Trois recrutés sur quatre
sont concernés
par une formation
Les jeunes recrutés sont majoritairement
des femmes (70 %), 92 % ont au moins
20 ans et 69 % ont un niveau d'études inférieur
au baccalauréat ; 26 % n'ont aucun
diplôme. Pour les emplois qui leur sont
confiés, 48 % relèvent d'une fonction support
ou administrative et 33 % de la filière
éducative (animateur, aide médico-psychologique,
etc.). Par ailleurs, 90 % sont des
contrats à durée déterminée, dont 51 %
d'une durée de trois ans.
La formation concerne 73 % des jeunes de
l'enquête ayant signé un emploi d'avenir.
Parmi ceux-ci, 43 % sont inscrits dans un
parcours diplômant tourné vers les métiers
du soin et de l'accompagnement, 36 %
à des formations d'adaptation au poste,
dans les domaines de l'informatique, de
l'entretien, de la sécurité incendie, 21 %
dans un cycle de remise à niveau ou d'acquisition
des savoirs de base.
L'enquête précise néanmoins que la
conception et la mise en oeuvre du parcours
de formation sont identifiées comme
“l'une des principales difficultés lors de
l'embauche". Un résultat conforme aux
autres enquêtes menées pour faire un premier
bilan du dispositif.