FOAD Une “détermination forfaitaire du temps" ?

“Je propose […] de transcrire dans
la loi le principe de la détermination
forfaitaire du temps passé en formation
ouverte et à distance, qui existe
déjà au niveau d'une modeste et déjà
ancienne circulaire ^{[ 1 ]}Circulaire DGEFP n° 2001/22
du 20 juillet 2001, relative aux formations
ouvertes et/ou à distance.." C'est ce que
défend Jacques Bahry, président du
Fffod (Forum français pour la formation
ouverte et à distance), délégué
général du Cési, vice-président de
la FFP (Fédération de la formation
professionnelle).

Il met en cause le faible développement
de la FOAD (formation ouverte
et à distance) et, de manière plus
générale, des TIC (technologies de
l'information et de la communication)
dans la formation. Selon lui,
seul un usage “important, massif, de
toutes les innovations qu'apporte et
apportera de plus en plus le numérique
peut doter notre système de
formation de l'efficacité que nécessite
l'ampleur des besoins". Le principe
de la détermination forfaitaire
du temps passé en formation ouverte
et à distance serait estimé par l'organisme
de formation et n'essaierait
pas de prendre en compte la réalité
individuelle du temps passé, dans la
mesure où le temps d'apprentissage
n'est pas le même pour tous. “C'est
sur ce forfait que devront être déterminés
l'ensemble des droits liés à
l'acte de formation et, particulièrement,
la rémunération des stagiaires
et son imputabilité", propose-t-il.