À l'ordre du jour de la prochaine conférence sociale

Par - Le 01 juillet 2014.

Une conférence préparatoire,
qui s'est réunie le 16 juin dernier à
Matignon, a permis aux partenaires
sociaux d'exprimer leurs revendications
et au ministre du Travail
de préciser le cadre de la 3e grande
conférence sociale, qui se tiendra les
7 et 8 juillet. Cette année, la formule
choisie est plus “compacte", avec
trois demi-journées de travail.

L'après-midi du 7 juillet sera consacrée
à l'ouverture et au lancement
des travaux autour du président de
la République. Le 8 juillet au matin se
dérouleront sept tables rondes thématiques
et l'après-midi sera le temps
“de la restitution, des conclusions et
de la projection vers la mise en oeuvre
de la feuille de route sociale" qui sera
présentée par le Premier ministre.
François Rebsamen a indiqué que
la conférence permettra de faire le
point sur l'ouverture de négociations,
effectives ou à venir, dans le cadre
du pacte de responsabilité. Le document
d'orientation fixant le cadre et le
calendrier de la négociation sur la modernisation
et la qualité du dialogue
social sera transmis d'ici la fin juillet

Ouverture de négociations

Le ministre présidera la première table
ronde consacrée à l'emploi et sera secondé
par Jean-Marie Marx, directeur
général de l'Apec (Association pour
l'emploi des cadres) et actuel président
de la consultation quadripartite
(État, Régions, partenaires sociaux).
Il s'agira de trouver des voies pour
concrétiser les engagements que les
branches sont appelées à prendre
pour l'emploi, notamment d'envisager
une “mobilisation spécifique envers
l'emploi des jeunes" qui pourrait passer
par une négociation interprofessionnelle.

La deuxième table ronde, coprésidée
par Benoît Hamon et Najat Vallaud-
Belkacem, assistés du sociologue
Camille Peugny, abordera les questions
de lien entre l'école et l'entreprise,
et entre l'orientation et l'insertion
professionnelles. “Un focus
particulier sera donné à la façon dont
l'Éducation nationale contribue pour
ce qui la concerne au développement
de l'apprentissage en augmentant le
nombre de formations d'apprentis
au sein de l'Éducation nationale et
en contribuant, par la construction
des diplômes et l'orientation, au bon
fonctionnement du système global de
l'apprentissage", a précisé François
Rebsamen.