Emplois d'avenir - 50 000 contrats supplémentaires

La plupart pourraient être signés
au premier semestre : 50 000
emplois d'avenir compléteront en
2014 les 100 000 signés en 2013.
“L'envol est fait, mais nous ne
sommes pas encore à la bonne
altitude", a confié Michel Sapin
a l'issue d'un déplacement sur le
site des Laboratoires Clarins, le
10 janvier à Pontoise. Le ministre
a d'abord rencontré cinq jeunes
accompagnés de leurs tuteurs
pour écouter leur ressenti sur
les emplois d'avenir. “Vous êtes
les meilleurs porte-parole pour
les emplois d'avenir, leur a dit le
ministre. Avoir une vraie formation
est très important pour trouver des
débouchés."

Quelques heures plus tard, lors
d'une table ronde dans les locaux
de Clarins, trois représentants
d'entreprises de taille différentes
(moins de 50 salariés, de 50 à 299
et au-dessus de 300 salariés) ont
choisi de présenter des “binômes"
illustrant le contrat de génération1
au sein de leurs structures. Au
cours du dialogue, l'un des responsables
s'est exclamé : “C'est
simple à mettre en oeuvre…" Ravi,
le ministre a repris : “Les meilleurs
porteurs d'une idée comme celleci
sont ceux qui l'expérimentent."
Dans les entreprises de moins de
50 salariés et dans celles de plus
de 300 salariés, il semble en effet
fonctionner.

Mais le ministre a déploré le retard
pris dans les entreprises de 50 à
300 salariés : “Dans ces entreprises,
seuls un tiers des salariés sont couverts
par un accord de branche. Ce
n'est pas assez." Et d'insister : “Je
rappelle que le contrat de génération
est issu d'une négociation interprofessionnelle,
signée par toutes les
organisations patronales et syndicales…
C'est une belle idée."

En partant, il confiait : “Il faut amplifier
l'inversion de la courbe du
chômage. On n'invente pas l'emploi
avec un contrat de génération, mais
c'est un accélérateur."