Fonction publique hospitalière - Le développement professionnel continu, “totalement déployé"

Par - Le 15 avril 2014.

11 500 médecins, 1 386 pharmaciens
et 77 odontologistes
− spécialistes dentaires − de la
fonction publique hospitalière
ont bénéficié en 2013 d'un programme
de développement professionnel
continu. Soit 24 %
des professionnels des 614 établissements
de santé adhérents
de l'Association nationale pour
la formation permanente du personnel
hospitalier (ANFH).

Le coût moyen de ces programmes
est de 703 euros, mais
seule la moitié de la somme
correspond aux frais pédagogiques,
le reste représentant
les remboursements de frais
de déplacement et d'hébergement,
comme de remplacement
des professionnels de santé en
formation.

Formations et
évaluations


Le développement professionnel
continu (DPC) a été instauré par
la loi “Hôpital, patients, santé
et territoires" du 21 juillet 2009
et, après une première année
de transition, ce dispositif obligatoire
pour les personnels
médicaux et paramédicaux a
été totalement déployé pour
la première année en 2013. Il
vise à améliorer la qualité et la
sécurité des soins grâce à des
actions de formation, mais aussi
à analyser les pratiques professionnelles,
avec des actions
d'évaluation. Le DPC intègre
également dans ses objectifs
la prise en compte des priorités
de santé et de la maîtrise
des dépenses médicalisées.
Logiquement, cette obligation
dont l'organisation incombe aux
directeurs d'établissement doit
s'inscrire dans des programmes
annuels ou pluriannuels.

Plus de 65 % des établissements
publics de santé adhèrent à l'ANFH
pour le développement professionnel
continu, l'occasion de bénéficier
des outils de gestion et de
suivi comme le logiciel Gesform,
dédié à la mise en oeuvre du DPC
et qui est désormais opérationnel
dans 907 établissements. En 2014,
l'Opca de la fonction publique
hospitalière a affirmé qu'il poursuivrait
son soutien au développement
du DPC.