François Rebsamen, nommé ministre du Travail, de l'Emploi et du Dialogue social

Par - Le 15 avril 2014.

François Rebsamen a été nommé le 2 avril ministre du Travail, de l'Emploi et du Dialogue social.
Avec Ségolène Royal (Écologie, Développement durable et Énergie), il le seul nouvel entrant
du gouvernement du Premier ministre, Manuel Valls.

L'intitulé de Michel Sapin était,
on s'en souvient, “ministre
du Travail, de l'Emploi, de la
Formation professionnelle et du
Dialogue social". La formation professionnelle
disparaît donc de cet intitulé
officiel. Souvent présenté comme un
proche de François Hollande, celui qui
venait d'être réélu maire de Dijon − au
deuxième tour avec 52,8% des suffrages,
face aux deux candidats, UMP et FN − pour
un troisième mandat, était jusqu'à cette
nomination président de la communauté
d'agglomération du Grand Dijon (depuis
2001), sénateur de Côte-d'Or (depuis
2008) et président du groupe socialiste au
Sénat (depuis 2011).

Ancien secrétaire national du PS à
la formation


Né en 1951 à Dijon, ce titulaire d'un
DEA de sciences politiques et d'un DESS
de sciences économiques a commencé sa
carrière politique en 1982 comme directeur
de cabinet du président du Conseil
régional de Bourgogne, avant de franchir,
deux ans plus tard, les portes du ministère
de l'Intérieur, comme chef de cabinet
du ministre, Pierre Joxe. Il quitte la place
Beauvau en 1991, et entre au cabinet du
premier secrétaire du Parti socialiste l'année
suivante. En 1997, lors du congrès
de Brest qui porte François Hollande à la
fonction de premier secrétaire, François
Rebsamen devient secrétaire national aux
fédérations et à la formation.
Dans le gouvernement de Lionel Jospin,
il est nommé conseiller technique du
ministre des Relations avec le Parlement
Jean-Jack Queyranne, de 2000 à 2002.
C'est en 2001 qu'il est élu pour la première
fois maire de Dijon, dont il était
conseiller municipal depuis 1989. Chargé
de la coordination au PS à partir de
2005, il est en 2007 co-directeur de la
campagne de Ségolène Royal − et auteur
la même année d'un recueil d'entretiens
avec le journaliste Philippe Alexandre, De
François à Ségolène. Il prend position au
Sénat, en 2012, contre le projet d'interdiction
du cumul des mandats, évoquant
un statut spécifique du sénateur, élu par
des élus.

LES 16 MINISTRES DU GOUVERNEMENT DE MANUEL VALLS

 Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères et du Développement international ;

 Ségolène Royal, ministre de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie ;

 Benoît Hamon, ministre de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche ;

 Christiane Taubira, garde des Sceaux, ministre de la Justice ;

 Michel Sapin, ministre des Finances et des Comptes publics ;

 Arnaud Montebourg, ministre de l'Économie, du Redressement productif et du Numérique ;

 Marisol Touraine, ministre des Affaire sociales ;

 François Rebsamen, ministre du Travail, de l'Emploi et du Dialogue social ;

 Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense ;

 Bernard Cazeneuve, ministre de l'Intérieur ;

 Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes, de la Ville, de la Jeunesse et des Sports ;

 Marylise Lebranchu, ministre de la Décentralisation, de la Réforme de l'État et de la Fonction publique ;

 Aurélie Filippetti, ministre de la Culture et de la communication ;

 Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt, porte-parole du gouvernement ;

 Sylvia Pinel, ministre du Logement et de l'Égalité des territoires ;

 George-Pau Langevin, ministre des Outre-mer.