L'apprentissage chez Volkswagen : pour une insertion pérenne

Par - Le 15 septembre 2014.

Katrin Goldhorn a cette formule
: “L'insertion des jeunes
dans l'emploi de manière durable
fait partie de l'ADN de
Volkswagen !" Pour la chef du
personnel et de l'organisation
au bureau exécutif, “le groupe
s'appuie sur ses atouts pour
empêcher que les gens ne se
retrouvent au chômage. Nous
réfléchissons à la manière la plus
habile de rendre nos salariés
employables, en interne comme
en externe..."

Théorie et pratique
imbriquées


Une responsabilité sociale
revendiquée par Volkswagen,
qui forme de jeunes alternants
aux métiers de l'entreprise.
Classés dans trente-six grandes
“familles", les stagiaires peuvent
opérer un choix à leur arrivée,
puis gravir les échelons pendant
leur formation en alternance et
cela tout au long de leur carrière,
grâce à des formations ciblées
proposées en interne.

“Nos jeunes ont la possibilité
de devenir des experts très qualifiés
dans tous les domaines
proposés, que ce soit pour des
tâches administratives ou techniques",
assure Katrin Goldhorn.
Apprentissage pratique, mais
aussi cours théoriques délivrés
au plus près de la production :
“Nous organisons des sessions
dans lesquelles nous imbriquons
théorie et pratique, chapeautées
par des « académies » dans
chaque famille de métiers, qui
gèrent les centres de formation
dans les usines."

Les salariés se
prononcent sur la
politique de formation


Cette dynamique permet d'associer
tous les salariés au processus.
Dans un pays où l'apprentissage
est roi, la culture emblématique
de l'entreprise tend à servir le
double intérêt du groupe et des
salariés. “C'est avantageux pour
tout le monde, car les membres de
l'équipe choisissent leur métier et
peuvent l'exercer avec passion. Ils
sont plus impliqués et fiers de leur
travail. Et nous, nous tirons profit
de cette fierté..."

Les salariés peuvent également
se prononcer sur la politique de
formation et leur ressenti par rapport
à elle : “Des baromètres de
satisfaction ont été mis en place
et sont remplis chaque année par
environ 78 000 salariés. Nous en
tenons compte pour améliorer la
qualité de nos services."

Ne pas externaliser,
recruter


Le groupe puissant présent dans
une centaine de pays à travers le
monde compte 425 000 salariés.
Et ce sont 58 000 nouveaux emplois
qui sont ouverts chaque année.
Ce qui fait de lui le premier
employeur européen et le sixième
au niveau mondial, devancé par
des géants américains et chinois.
“Nous avons fait beaucoup de
progrès ces vingt dernières années.
En effet, nous avons fait
le choix de ne pas externaliser
et, au contraire, de développer
le recrutement parallèlement
à la croissance de notre chiffre
d'affaires. Certes, cela est dû en
partie à nos produits excellents !
Mais je crois surtout que nous
devons beaucoup à notre politique
de ressources humaines."