Un accord entre l'Afpa et les sociétés coopératives

Par - Le 01 avril 2014.

L'Association nationale pour
la formation professionnelle des
adultes et la Confédération générale
des Scop (sociétés coopératives
et participatives, où les salariés
sont les associés majoritaires)
ont signé le 12 mars une convention
de coopération. L'objectif :
mener des actions en faveur de
l'“entrepreneuriat collectif".

Les deux parties ont convenu de
mettre en place une expérimentation
sur trois territoires : Île-de-
France, Bretagne et Rhône-Alpes.
Autant de “laboratoires" qui
seront observés par un comité
national de suivi. Double intérêt,
pour les deux partenaires : l'organisme
de formation pourra “accroître
la qualité et la diffusion
des services offerts aux futurs
créateurs et repreneurs d'entreprise"
; et “un continuum plus
étroit" sera noué entre les deux
réseaux au service de l'insertion
professionnelle des demandeurs
d'emploi et stagiaires de la formation
professionnelle.

Formation spécifique

L'organisme de formation s'est
engagé à informer et sensibiliser
ses stagiaires à l'entrepreneuriat
collectif et coopératif pendant
la durée de leur formation. En
outre, les caractéristiques de ce
modèle d'entrepreneuriat feront
l'objet d'une présentation particulière
dans le cadre d'un module
de l'Afpa, “création et reprise
d'entreprise" destiné, notamment
aux stagiaires susceptibles de
créer leur propre entreprise ou de
reprendre une activité. En contrepartie,
les unions régionales des
Scop, qui assurent l'accompagnement
des créateurs et repreneurs
d'entreprise, porteront une attention
particulière aux anciens stagiaires
de l'Afpa.

L'organisme et les sociétés
s'engagent à promouvoir leur
partenariat auprès des clients et
financeurs grâce à des opérations
d'information. Les deux parties
souhaitent également communiquer
auprès des formateurs et
stagiaires de l'Afpa, mais aussi auprès
des collaborateurs des Scop.
Le but : la promotion des actions
de chacun pour renforcer la synergie
des partenaires.

Une évaluation de la mise en
oeuvre du partenariat est prévue
par la convention. Elle interviendra
dix mois après la date de lancement
dans les régions concernées.
C'est le comité de pilotage qui se
chargera de dresser un bilan des
avancées. À partir de celui-ci,
les signataires pourront convenir
d'un plan d'action à venir, que
cela concerne les améliorations à
mettre en place dans le cadre des
activités développées ou l'extension
de l'expérimentation à de
nouvelles régions.