De la déscolarisation au BTS, voire au master

Par - Le 16 janvier 2010.

Vincent_Reinette_2.jpgVincent Reinette est une publicité vivante pour l'apprentissage, et ne tarit pas d'éloges sur le dispositif.

Après sa troisième, il choisit de s'orienter vers un BEP électronique pour s'apercevoir un an plus tard que ce secteur ne lui convient pas. Il ne veut plus aller à l'école et débute alors un BEP vente par correspondance au Cned, précisant : “Je ne connaissais encore l'apprentissage." Il découvre les avantages de ce mode de formation à la Faculté des métiers d'Évry, où il est accepté en deuxième année après des tests et un entretien.

Il remarque que les rapports avec les formateurs sont différents de ceux qu'il avait avec les professeurs de son collège : “Ils sont plus à l'écoute et font tout pour nous aider". Mais il se heurte à un problème : il ne trouve pas d'entreprise d'accueil. La FDM contacte alors un magasin d'articles de sport où il termine son BEP en apprentissage. “Pour quelqu'un qui n'est pas motivé, l'apprentissage permet de voir concrètement le métier. Quand on est en échec scolaire, ça motive, explique-t-il. Les cours sont plus intéressants, parce qu'on voit qu'on en a besoin sur le terrain. Je me rends compte que pour discuter avec un client, même la culture générale est importante."
Je me suis dit : si j'ai le BEP, pourquoi ne pas tenter le bac pro ?" Et c'est ce qu'il fait en trouvant lui-même un magasin de vêtements qui lui permet de préparer son bac en deux ans, toujours en apprentissage. Son bac en poche, il n'en reste pas là : “Comme j'avais eu facilement le bac pro, je me suis lancé dans le BTS « négociation et relation client ». J'ai envoyé mon CV à différentes entreprises dans le secteur de l'automobile et de l'immobilier, parce qu'il y a plus de possibilités d'évolution que dans le prêt-à-porter. Maintenant, je suis en apprentissage dans la vente d'automobiles, et je passe mon BTS à la fin de l'année. Et je pense à préparer ensuite un master..."