Les différents canaux d'information mobilisables

Par - Le 16 juin 2011.

Informer, oui, mais comment ? Cette question a fait l'objet de différents témoignages lors des Rencontres, le 15 juin à Paris.
Pour Jean-Yves Ledouarin, président de la Mission locale de Vannes, il faut s'attacher à apporter des informations concrètes. Pour lever les a priori, la ML recourt aux partenariats. Des professionnels viennent témoigner de leur travail, des visites d'entreprise sont organisées. La présentation de métiers aux jeunes par d'autres jeunes déjà engagés dans la vie active s'avère particulièrement pertinente. En écho, Hervé Greugny, directeur du Gref Bretagne (Carif-Oref), a signalé que les Olympiades des métiers, où, justement, des jeunes viennent présenter leur métier à d'autres jeunes connaissaient un succès grandissant.

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Même point de vue pour Catherine de Labarre, directrice générale adjointe du CIDJ. Le réseau jeunesse organise, dans le cadre de partenariats locaux, de nombreux ateliers de découverte de métiers porteurs. Il utilise aussi différents modes et vecteurs de communication, qu'il combine : le face-à-face, individuel ou collectif, le téléphone, le Web informatif ou participatif (forums, réseaux sociaux, etc.). Elle a annoncé les résultats d'une enquête conduite auprès des jeunes : les peu ou pas qualifiés utilisent plutôt les réseaux très interactifs et les diplômés davantage les sites informatifs. Deuxième point : les plus diplômés connaissent 5 à 6 structures d'information, les autres 1 à 2 maximum. Éléments importants à prendre en compte pour informer tout le monde.

La coopération entre structures

Le Gref (Carif-Oref) Bretagne est producteur d'informations qu'il diffuse auprès du grand public et des professionnels. Il alimente des réseaux nationaux comme Pôle emploi, le portail Orientation & Formation, les Missions locales, etc., a indiqué Hervé Greugny. Mais le Gref éclaire aussi les personnes chargées de l'orientation en précisant le niveau d'insertion dans tel ou tel domaine. En 2005, le Conseil régional a initié une mise en synergie de l'ensemble des acteurs régionaux de l'AIO : les CIO, les deux Fongecif, les CRIDJ, les ML, etc. Cette coopération a permis de “dépasser les tuyauteries d'informations verticales de chaque structure et de construire un langage et une culture communs". Aujourd'hui, tous ces acteurs communiquent, échangent et mutualisent pratiques et outils.

Le problème n'est pas la multiplicité des structures pour Catherine de Labarre. Car, a-t-elle expliqué, les systèmes sur lesquels les conseillers informent sont eux-mêmes très complexes, que ce soit en formation initiale ou en formation continue. Pour elle, le véritable enjeu est la lisibilité.

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