Fafsea : “Nous avons fait valoir nos spécificités"

“Le but avec la négociation de la convention d'objectifs et de moyen avec l'État était de faire valoir notre spécificité, à savoir nos 190 000 entreprises sur l'ensemble du territoire, notre service de proximité et les nombreux dispositifs que nous déployons", a expliqué Yves
Honoré, directeur général du Fafsea, l'Opca des salariés des exploitations et entreprises agricoles, en marge du Salon de l'agriculture, le 29 février. “D'ailleurs cette Com a été négociée en une réunion, nous avons essayé d'être dans l'épure réglementaire, sans chercher à avoir plus", a poursuivi le directeur général.

“Ce qui devrait être intéressant, c'est le bilan de la Com dans trois ans." À moins qu'une nouvelle réforme de la formation ne force les partenaires sociaux à renégocier leur outil de formation. “L'idéal, pour les Opca, c'est de travailler sur leurs cœurs de métiers, et pour cela il faut que les réformes cessent !" Le Fafsea pourrait également travailler avec des Opca proches, comme Opcalim, le grand Opca de l'agroalimentaire. “Nous pourrions travailler ensemble sur des dispositifs et ainsi faire baisser les frais de gestion, car nous avons des pratiques communes", explique de son côté Jérôme Despey, président (FNSEA) du Fafsea. Un temps, les partenaires sociaux du Fafsea avaient eu des discussions avec ceux d'Opca 2 (coopératives agricoles aujourd'hui intégrés dans Opcalim), avec le GDFPE (service du monde rural aujourd'hui chez Opcalia) ou avec Groupama. “Un regret, admet le président, mais les discussions ne sont jamais closes. Le but n'était pas de faire valoir l'hégémonie de la FNSEA au sein du monde rural, même si nous avons une représentativité dont je suis fier", conclut-il.