Caroline Leboucher

Qu'avez-vous retenu du séminaire sur la GPECT en Île-de-France ?

La diversité, mais aussi l'expérience de la GPECT sont importantes en Île-de-France. Et nous assistons à l'émergence réelle d'une méthodologie. Les discussions et les tables rondes ont montré la nécessité de l'appui aux acteurs, du décloisonnement, et celle d'avoir une offre de service tant au niveau des entreprises que des salariés. Cette offre doit être simple, rapide et lisible, pour que les salariés puissent sécuriser leur parcours professionnels et que les entreprises trouvent les compétences qu'elles recherchent.

Quelles sont les clés d'une GPECT réussie ?

Cela dépend en premier lieu de la présence de tous les acteurs autour de la table : gouvernance territoriale, partenaires sociaux et entreprises. Si les utilisateurs ne sont pas complètement impliqués et convaincus par la GPECT, cela ne peut pas fonctionner. Il faut aussi des outils - et c'est d'ailleurs un travail qui va être réalisé par la Direccte et ses partenaires - notamment des outils de gouvernance, comme il en a été présenté lors du séminaire.

Quelles suites allez-vous donner à ce séminaire ?

Un document récapitulatif sera publié prochainement sur le site de la préfecture, mais ce séminaire n'est bien évidemment pas une fin en soi. C'est un jalon important dans l'avancement de la mise en place de GPECT, car les acteurs sont demandeurs, la salle comble en témoigne. Ce serait une très bonne chose de refaire un point l'année prochaine pour voir où nous en sommes sur les pratiques et les progrès qui auront été faits.