Alice

Bataille

Par - Le 22 mai 2007.

Inffo Flash : Quelles sont les grandes lignes de la politique de formation de l'ADMR ?

Alice Bataille : Je répondrai en quatre points : une politique de professionnalisation active pour les personnes faiblement qualifiées, un développement actif de la VAE, l'accompagnement des structures vers la démarche qualité et le projet de service, et enfin l'accompagnement de nos directeurs vers la qualification de niveau I.

Inffo Flash : Pourquoi avoir créé un organisme de formation, l'Adyfor ? Quelles sont ses caractéristiques (publics, offre, etc.) ?

Alice Bataille : Nous avons un centre de formation qui forme aux DEAVS [auxiliaire de vie sociale], DETISF [technicien de l'intervention sociale et familiale], prochainement accompagnement VAE DPAS [diplôme professionnel d'aide soignant]. Ce centre forme aussi bien des salariés ADMR que des personnes envoyées par les Assédic, ou du personnel des structures concurrentes. De même, nos formations s'adressent aussi bien à du personnel d'encadrement qu'à du personnel d'intervention. Nos formations ne sont pas réservées au personnel ADMR. Elles sont ouvertes à d'autres structures. Nous avons créé un organisme pour pouvoir répondre de façon précise aux attentes de notre secteur et de notre réseau.

Inffo Flash : Quel est son bilan d'activité 2006 ?

Alice Bataille : Les formations GRH sont très demandées (l'entretien professionnel, la modulation du temps de travail, etc.). Les fédérations qui souhaitent se positionner sur de nouveaux services (ménage-repassage et gardes d'enfants) sont demandeuses de formations pour former leurs salariés à ces nouvelles interventions. Les formations au DEAVS et aux DETISF sont une réussite (DETISF : 88 %de taux de réussite ; accompagnement à la VAE DEAVS : 51 % des personnes ont obtenu leur diplôme dans sa globalité).

Inffo Flash : Comment l'ADMR se positionne-t-elle par rapport au développement de l'apprentissage dans les services à la personne ?

Alice Bataille : Actuellement, le secteur associatif n'est pas soumis à la taxe d'apprentissage, il lui est donc difficile de financer des formations en apprentissage. L'ensemble de la branche de l'aide
à domicile mène actuellement une réflexion sur la mise en œuvre de l'apprentissage avec, nous l'espérons, la signature d'un accord avec les partenaires sociaux.