2,6 %

Par - Le 21 juillet 2015.

Le 17 juillet dernier, la fédération des entreprises d'insertion a publié la septième édition de son observatoire, avec un budget moyen en 2013 consacré à la formation qui représente 2,6 % de la masse salariale, soit un point de plus que la moyenne des entreprises françaises.

“L'accès à la formation des salariés des EI-ETTI (entreprise d'insertion et entreprises de travail temporaire d'insertion) présente néanmoins une importante disparité : l'effort de formation constaté dans les entreprises du panel varie de 0 % de la masse salariale à plus de 13 % pour le maximum (écart type de 3 %)", souligne le document.

Des formations techniques plus coûteuses dans le secteur des services

A contrario d'autres branches, c'est moins la taille de la société qui conditionne l'accès à la formation que le secteur d'activité. C'est dans la branche des services que le recours à la formation est le plus important, avec en moyenne 46,3 heures dans le travail temporaire par salarié en insertion, contre 19,8 heures dans le secteur des services et 18,6 heures dans celui des déchets. Le rapport de l'observatoire des entreprises d'insertion souligne un différentiel entre le budget consacré à cette ligne de dépense, et, le nombre d'heures dispensées dans le secteur des services. Une situation qui s'explique par le surcoût des formations techniques, par rapport à celles qui visent par exemple l'acquisition d'un socle de compétences.

Par ailleurs, 800 salariés d'ETTI ont bénéficié d'une formation en alternance et 2 300 d'une formation de courte durée, dans un contexte où l'Opca du travail temporaire, le Faf-TT, met l'accent sur les formations qualifiantes. “Le contrat d'insertion professionnelle intérimaire a ainsi été créé spécifiquement pour faciliter l'insertion ou la réinsertion dans l'emploi de personnes privées d'emplois ou très éloignées de l'emploi", met en exergue le rapport. Par ailleurs 36 % des fonds dédiés à la professionnalisation du Faf-TT ont bénéficié à des chômeurs, et près de 65 % à des publics de niveau V et infra V.