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La commission paritaire nationale de l'emploi et de la formation professionnelle (CPNEFP) de la pharmacie d'officine et l'Observatoire des métiers dans les professions libérales (OMPL) ont mené une étude relative à l'insertion professionnelle des jeunes préparateurs en pharmacie, bénéficiaires d'un contrat d'apprentissage ou de professionnalisation. L'étude fait suite à l'observation d'une baisse des effectifs de préparateurs en pharmacie en début de carrière, suite à la période de formation en alternance. Elle s'interroge ainsi sur l'insertion professionnelle des jeunes dans les pharmacies d'officine et les raisons pour lesquelles une partie d'entre eux renonce à exercer le métier de préparateur.

Chaque année, 8000 personnes suivent la formation de préparateur en pharmacie dont une moitié en première année et l'autre moitié en seconde année. Parmi elles, 80 % choisissent le contrat d'apprentissage, 15 % le contrat de professionnalisation et 5 % la période de professionnalisation. La formation est assurée par 65 organismes répartis sur l'ensemble du territoire, pour l'essentiel des centres de formation d'apprentis (CFA). Une fois leur brevet professionnel (BP) obtenu, 87,5 % des stagiaires exercent ce métier, seuls 4,9 % sont à la recherche d'un emploi. Au moment de l'enquête (février 2015), 69,2 % des titulaires du BP ont un emploi de préparateur en pharmacie d'officine, et 13,1 % sont préparateurs hospitaliers. Pour ces derniers, ce choix tient à l'absence d'aspect commercial et à la diversité des tâches.

21 % des salariés en contrat de professionnalisation ont déjà une expérience en officine avant d'entamer leur formation et une partie d'entre eux y reste pendant la formation. Parmi ces salariés en contrat de professionnalisation, 89 % sont embauchés après la formation contre 78 % pour les autres. En outre, 81 % d'entre eux continuent de travailler en pharmacie d'officine après leur formation, contre 69 % en moyenne sur les cinq dernières années pour l'ensemble des diplômés. Par ailleurs, la moitié reste dans la pharmacie formatrice au terme de la formation contre 30 % pour les apprentis. Enfin, trois ans après leur entrée en formation, les trois quarts des personnes en contrat de professionnalisation (70 %) travaillent encore dans la branche contre 66 % pour les apprentis. Globalement, les apprentis et les personnes en contrat de professionnalisation qui travaillaient avant d'entrer en formation sont plus souvent en emploi à son issue.

Consulter l'étude de l'OMPL.