Le taux d'insertion des contrats de professionnalisation s'élève à 75%

Les résultats de l'enquête ^{[ 1 ]}Impact du contrat de professionnalisation, première évaluation nationale, synthèse des résultats de l'enquête sur l'insertion TNS Sofres et Ambroise Bouteille & Associés. menée par le Fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels concernant l'impact du contrat de professionnalisation sur l'insertion en 2014, révèle que le taux d'insertion des bénéficiaires se situe à 75 % six mois après la fin du contrat.

Dans le détail, 59 % des personnes sont en emploi et 17 % en formation. Le taux varie fortement selon le type de contrat : il atteint 89 % pour les contrats de professionnalisation en CDI et 73 % pour ceux à durée déterminée. En outre, il est légèrement supérieur pour les hommes (77 %) que pour les femmes (74 %). Le succès aux examens est également désigné comme un facteur clé dans l'insertion. 79 % des bénéficiaires ayant réussi l'évaluation de fin de parcours de formation sont actuellement dans l'emploi, contre 60 % pour ceux ayant échoué.

La situation post contrat des bénéficiaires a également été analysée. 68 % des personnes en emploi ont décroché un contrat à durée indéterminée. 90 % travaillent à temps plein et 86 % considèrent que l'emploi correspond à la formation suivie. Pour ce qui est des personnes sans emploi, 93 % sont en recherche actives et 78 % recherchent un emploi correspondant à la formation suivie. À noter également que 39 % des personnes sans emploi ont travaillé pendant la période des six mois suivant leur contrat de professionnalisation.

L'enquête démontre que le contrat de professionnalisation bénéficie globalement d'une bonne image auprès des personnes concernées. 90 % d'entre elles s'estiment satisfaites et 94 % le recommanderaient à un tiers. Dans le détail, les principales difficultés soulevées sont de l'ordre matériel : transports (31 %), dépenses (24 %). « Des améliorations sont possibles et souhaitables pour les bénéficiaires sur la problématique de leur déplacement et plus largement sur les problématiques de coordination entre organismes de formation et entreprises. » indique le rapport.