Métiers en tension : la réponse formation

Des emplois disponibles, des chômeurs en nombre croissant… La situation n'est pas nouvelle. Les secteurs en tension, c'est-à-dire qui rencontrent de grandes difficultés pour recruter, subsistent. Tout a été essayé : la prospective macro et micro-économique, des scénarios par secteur, par métier, par région, par bassin d'emploi, etc. La crise a augmenté le nombre de demandeurs d'emploi sans résoudre la question. Longtemps, la formation a été considérée comme l'outil d'ajustement qui permettrait de faire coïncider offres et demandes d'emploi. L'analyse tient toujours, mais elle est désormais souvent associée à d'autres actions pour améliorer l'attractivité des secteurs concernés, en particulier pour les jeunes. En premier lieu, l'information sur ces métiers s'est développée. Mais d'autres initiatives ont aussi été engagées. L'hôtellerie-restauration mise sur une augmentation des salaires et un tutorat renforcé. Le bâtiment va financer le permis de conduire des apprentis et leur accorder des prêts à 1 % pour l'achat de leur premier véhicule. La propreté a revu sa grille salariale à la hausse et s'implique dans la lutte contre l'illettrisme. Des pistes pour faciliter l'adéquation entre offre et demande d'emploi.